samedi 15 septembre 2012

Breakfast Time


Cloudbraining 8 commence aujourd'hui et il est temps pour moi de choisir un nouvel objectif. 
J'avais essayé au mois de février de me lever (un peu plus) tôt le matin, histoire de ne pas partir au travail 10 minutes après mon réveil, mais malheureusement j'avais interrompu cette bonne habitude avec les vacances scolaires et je ne l'ai pas reprise ensuite.
Aujourd'hui mon nouveau challenge sera donc de me lever assez tôt pour prendre le temps de déjeuner avant de partir travailler. Ceci devrait m'éviter la baisse de régime en fin de matinée, ainsi que la désagréable sensation de faim qui me tiraille chaque jour dès 10h du matin.
Je prévois de tester différentes sortes de petits déjeuners durant ce mois (pain/confiture, muesli, version salée) pour enfin trouver celui qui me correspond le mieux et qui me donnera envie de continuer à sacrifier quelques précieuses minutes de sommeil tous les jours.
A la fin du mois je ferai donc un mini ebook regroupant les différentes "recettes" testées. Je vous ferai également part de mes conclusions !

mercredi 1 août 2012

Le jour où je me suis sortie de mon addiction


Depuis une semaine j'ai commencé à jouer à un nouveau jeu, un jeu de gestion de ferme, assez addictif. 

En fait très addictif, et pour plusieurs raisons selon moi : déjà il est installé sur l'ipad, ce qui fait qu'il est toujours disponible, rapidement, où que je me trouve. 
Ensuite il s'agit de faire des récoltes et de produire des produits finis, lesquels mettent un certain temps (réel) à être préparés. Sauf qu'il existe plein durées différentes et que bien entendu il est toujours possible de se dire : "si j'attends encore 1min30 alors je pourrais récolter mon blé et en replanter ce qui me fera plus de réserves pour plus tard". Et une fois que le blé a été récolté c'est la même histoire avec les carottes, la production de sucre ou je ne sais quoi. Au final on se retrouve à avoir passé 30 minutes devant le jeu parce qu'à chaque fois on pense avoir encore très peu de temps à attendre. De la même manière on va profiter de tous les instants avec 5 minutes de libre pour aller faire un tour sur le jeu, car il y a toujours quelque chose de neuf à faire ou à voir. Ça me rappelle un peu les réseaux sociaux, twitter en particulier avec sa TL qui défile à toute allure. 

Bref tout ça pour dire qu'hier soir, alors que j'étais épuisée, je me suis retrouvée à jouer à ce jeu à minuit passé. Je savais que j'étais "piégée", je savais que ce n'était pas raisonnable et je n'arrivais pas à m'arrêter. Mon conjoint est allé se coucher vers 1 heure du matin (certainement pris au piège dans le même genre d'addiction que moi), je lui ai lancé du fond du canapé : "je n'arrive pas à arrêter, s'il te plait vient me prendre l'ipad". Ce qui est assez pathétique avouons-le. 
Bien entendu, je ne l'ai pas dit assez fort, il ne m'a pas entendue, et je suis restée devant mon jeu encore un bon quart d'heure. Tout en me brossant les dents ensuite, j'étais déjà en train de m'imaginer relancer l'application "juste 30 secondes" pour faire une dernière récolte avant de me coucher. Mais je me disais également "c'est vraiment stupide cette histoire de jeu, j'y perds un temps fou depuis une semaine, je devrais demander à mon chéri de supprimer l'application pour moi demain avant de partir au travail". 

Et puis je me suis souvenue du billet du matin sur Cloudbraining. Je me suis souvenue de JP qui a utilisé le slogan de Nike "just do it". Ma brosse à dent en bouche j'ai donc allumé l'iPad et sans réfléchir plus que ça j'ai supprimé l'application. Je sais maintenant que je ne la réinstallerai pas (je n'aurai pas le courage de rebâtir une ferme aussi bien en repartant de zéro) et surtout je vais essayer d'être vigilante à ce genre de chose à l'avenir. 

Il est facile de se laisser embarquer par des addictions numériques sans s'en rendre compte, mais plus difficile de s'en détacher volontairement. En ce qui me concerne le déclencheur aura été le fait d'en être arrivée à demander de l'aide (ou avoir l'intention d'en demander) à une personne extérieure. C'est là que j'ai senti que ça devenait "grave" et que j'atteignais une zone critique (et que je me suis sentie minable il faut bien l'avouer). 

A chacun de sentir sa propre zone critique mais quand vous l'aurez atteinte sachez-le, vous pouvez vous en sortir : ne réfléchissez pas et faites-le. Promis, vous ne le regretterez pas !

Ce matin pas de récolte "à faire" pour moi, je me sens libérée, je vais pouvoir entamer les livres que j'ai emprunté à la bibliothèque, j'ai pris le temps d'écrire ce billet, et je me rends compte que si j'ai pu perdre 3 ou 4 heures par jour avec ce jeu c'est donc qu'une journée contient assez de temps pour que je puisse réaliser toutes mes autres envies :) 

jeudi 12 juillet 2012

Une semaine sans télé


Préparatifs
Je commence ma semaine sans télé demain, il est temps de prévenir M. de ma décision. Quelle va être sa réaction ? "Mouais ok, tu fais bien ce que tu veux, si tu ne veux pas regarder la télé tu ne la regardes pas, c'est aussi simple que ça". Bon, je ne suis pas certaine que ça soit aussi simple que ça mais j’acquiesce. On verra bien par la suite.

Jour 1
J'ai volontairement choisi aujourd'hui pour commencer. C'est la fête de la musique et on se retrouve dehors dès la sortie du bureau. On rentre vers 1h du matin ce qui fait que la question de la télé ne s'est pas posée. 

Jour 2
Je m'installe dans la cuisine dès mon retour à la maison pour préparer le repas. M. rentre du boulot, allume la télé et s'installe. Au moment de passer à table je lui demande s'il veut continuer à regarder son émission, il me répond que oui. Je prends alors mon assiette (qu'il avait déposée sur la table basse devant la télé), et je vais manger dans la cuisine. M. fait la gueule, "si tu ne veux pas regarder la télé tu peux toujours tourner la tête, mais viens au moins avec moi". Je ne craque pas et mange seule dans la cuisine, lui décide de ne rien manger et laisse son assiette refroidir sur la table basse.

Jour 3
M. allume la télé juste avant l'heure du repas, une émission sur le tour du monde qui me donne bien envie. Je commence à y jeter un coup d’oeil tout en décrochant une lessive, et M. en profite pour mettre le couvert sur la table basse. Je pars chercher le plat dans la cuisine et lui lance un "bon appétit" de l'autre bout de l'appartement. J'ai déjà décidé que j'allais regarder l’émission avec lui mais j'ai envie de voir sa réaction (qui ne se fait pas attendre "tu ne vas pas me refaire le coup d'hier soir quand même"). J'aime mes mini-challenges mais pas au point de me prendre la tête avec M. tous les jours. Cela dit je sens qu'il fait des efforts car il coupe la télé dès que l’émission est terminée.
L'écran reste éteint tout le reste de la journée, et je reconnais que c'est plus facile de ne pas craquer dans ces conditions. Le soir j'avais de toute façon prévu une parade : j'ai invité mon frère à faire des jeux de société avec moi.

Jour 4
Je fais la grasse matinée pendant que M. regarde ses émissions du matin. Nous partons ensuite déjeuner chez mon frère et au retour je me pose tranquillement dans la chambre avec un livre. Nous dînons sur la table du salon (une rareté), assez tôt pour que M. puisse ensuite regarder le film qu'il souhaite. J'en profite pour répondre à une interview pour mon site pro. Quand je veux montrer mes réponses à M. pour relecture, il me fait m'installer sur le canapé avec lui et en profite pour passer son bras autour de ma taille. Il m'a eue, je reste devant son film une bonne demie-heure mais je réussis tout de même à m'extirper avant la fin.

Jour 5
M. est rentré du travail avant moi mais n'est pas devant la télé, bon point pour moi. Je commence tout de suite par aller préparer le dîner pour ne pas m'affaler sur le canapé, je suis épuisée. On mange encore une fois à la table du salon, sans télé en fond sonore et on en profite pour discuter de tout et rien. M. ne l'allume d'ailleurs pas de la soirée...

Jour 6
Grosse journée de travail, je rentre assez tard mais moins que M. Quand il arrive le repas est donc prêt et servi sur la table du salon. Une fois le repas terminé, nous nous installons chacun devant notre ordinateur. Pas de télé non plus ce soir, c'est un bon point !

Jour 7
Nous partons en vacances demain matin, il faut préparer les sacs, ranger un peu l'appartement, etc... Toutes ces activités nous tiennent éloignés de la télé, et je reconnais que c'est encore une petite victoire.

Conclusion
Cette semaine sans télé aura été vraiment difficile, surtout au début et surtout le week-end, comme je m'y attendais. J'ai fait quelques entorses à la règle mais au final j'ai regardé 1h30 de télé en une semaine, ce qui est en dessous de ma moyenne journalière habituellement et je suis donc satisfaite.

Et les jours suivants ?
On a ensuite enchaîné sur 10 jours de vacances en camping, donc sans télé :) Au retour j'ai encore tenu 3 jours, soit jusqu'à hier au soir. Au final j'aurais fait presque 3 semaines sans télé, et j'avoue que j'en suis assez fière !

A moi maintenant de continuer sur cette lancée, et même si j'ai promis à M. que ça ne durerait qu'un temps et que j'allais arrêter de lui prendre la tête avec cette histoire de télé je compte bien profiter de nombreuses soirées bouquinage ou ordi dans notre chambre !

Photo : autowitch

samedi 23 juin 2012

Ça va mieux en le disant !


Et oui, d'avoir fait le point publiquement il y a 15 jours ça m'a permis de me redonner un petit coup de boost. Même si je sais que les lecteurs sont plutôt rares par ici j'ai tout de même le sentiment de m'engager envers d'autres, et donc d'être redevable de mes échecs, ou de mes succès.

Au menu des succès on peut dire que le mini-challenge a été réussi, et que j'ai même dépassé mes espérances. Au bureau je me suis débarrassée de l'équivalent d'un petit carton d'objets divers, et quand on voit la taille de mon unique placard je peux vous dire que ça compte et que ça me fait du bien.
A la maison j'ai réussi à atteindre très facilement les 5 objets, tout en ne touchant qu'à mes affaires. Pas trop de vêtements cette fois-ci, ni de linge, mais j'ai débarrassé complètement une "case" de mon étagère Expedit, et j'ai nettoyé également 2 ou 3 "vide-poches" (oui vous savez bien, ce petit coin avec en vrac des petits centimes, des épingles à nourrices, des piles usagées, des clés dont le cadenas a été perdu...)
Du coup j'ai fait un petit sac avec des piles usagées (une vingtaine...) que j'ai déposé dans une boutique de bricolage lors d'un trajet pour voir un patient à domicile.

Ensuite j'ai fait le tri de l'armoire à pharmacie et j'ai rapporté tout ce qui était périmé à mon pharmacien de quartier pour le réseau Cyclamed. D'ailleurs si vous le faites aussi sachez qu'ils ne récupèrent que ce qui est à l'intérieur des boites, vous pouvez jeter dans la poubelle de recyclage les boites en carton et les notices en papier.

Et enfin dernière zone de tri en date : mon étagère à bijoux. Certains d'entre eux étaient vraiment abîmés ou alors ne me plaisaient plus (finie l'époque des colliers en perles de bois), j'en ai donc basardé une partie, et j'ai mis le reste dans mon carton "Emmaüs".

Ce qui est surprenant surtout c'est de voir le bien que cela me fait de me débarrasser des objets. Je ne pensais pas que je me sentirai aussi légère après.
Dans les effets secondaires il y a donc le fait de me redonner la pêche. Mercredi par exemple j'ai eu des patients absents aux alentours de midi. J'ai donc pu prendre une plus longue pause déjeuner, et rentrer à la maison. Double effet positif : je me suis préparé mon propre repas, et j'ai pris 20 minutes pour faire du tri !
Quand je suis retournée au bureau j'avais l'impression d'avoir fait une vraie coupure, et je me sentais bien mieux qui si j'avais avalé un plat préparé en 10 minutes.

Prochain mini-challenge pour une semaine, du jeudi 21 au jeudi 28 juin : une semaine sans télé (oui, ma deuxième obsession).
Je vous prépare un billet croustillant sur cette semaine qui s'annonce haute en couleurs (ça a déjà commencé et je peux vous dire que ce n'est pas facile).

dimanche 10 juin 2012

Melting post


Melting post oui, car je souhaite aborder plusieurs thèmes aujourd'hui :

L'alimentation :
Le mini-challenge que j'avais mis en place la dernière fois a été quasiment réussi : j'ai apporté mon repas tous les midis sauf un (je croyais que les restes de mon repas de la veille étaient toujours dans le frigo mais mon conjoint les avaient emportés pour lui, au final ça lui aura évité à lui d’acheter quelque chose). Ce qui est encore plus positif c'est que du coup j'ai réussi à continuer sur ma lancée les 2 semaines suivantes (et j'espère celles qui vont venir), et que ma collègue a elle aussi apporté un peu plus souvent son repas, plutôt que d'aller chez Picard en vitesse.

L'organisation professionnelle : 
J'ai été en formation il y a maintenant 2 mois pour ce qui concerne la prise en charge des patients autistes. Nos formatrices préconisaient entre autres de prévoir très précisément le contenu des séances à l'avance. Et en effet depuis que j'ai mis ces conseils en application j'ai l'impression que mes patients progressent à pas de géant. Bon par contre ça demande une bonne organisation et surtout beaucoup de temps mais c'est plutôt positif.
De même le blog continue sa petite vie, j'ai eu un article très positif sur un autre blog beaucoup plus ancien et renommé que le mien, et mon trafic a augmenté d'un coup.

Le corps :
Au final je n'ai pas vu de grosse différence depuis mon rendez-vous chez l'ostéopathe. Je me tiens toujours aussi mal et les douleurs ne se sont pas vraiment calmées.
Par contre je me suis faite tatouer il y a 15 jours et j'ai pris le temps de bien réaliser les soins du tatouage. C'est un moyen comme un autre de me réapproprier mon corps et je suis très contente du motif que j'ai choisi ainsi que de l'emplacement et de la taille du tatouage. Bref, il me plait.
J'ai aussi pris le temps durant les week-ends de me chouchouter un peu : maquillage, soins du visage , des cheveux ou du corps. Ce n'est pas encore gagné au quotidien mais je progresse à mon rythme.

L'organisation personnelle :
Grosses difficultés de ce côté là. Je ne me couche pas tôt, du coup je ne me lève plus à 7h15 comme cela pouvait être le cas au mois de février. Je suis donc fatiguée et je laisse un peu tomber toutes les tâches à faire à la maison. Le linge s'accumule à nouveau et l'état de l'appartement laisse à désirer.
Heureusement mon conjoint est une vraie crème et prend facilement le relais quand je n'ai plus envie de rien (bien qu'il soit fatigué lui aussi).

L'écologie, le désencombrement :
J'ai regardé cette semaine le documentaire d'Arte "Survivre au progrès". Je n'ai rien appris de bien nouveau mais cela continue à me faire culpabiliser sur la manière dont nous vivons actuellement, bien au-dessus des ressources de notre planète.
Je me suis donc décidée à aller faire un tour chez Emmaüs pour déposer des objets qui encombrent mon appartement mais qui pourront peut-être servir à d'autres. Ca a été l'occasion de refaire un petit tri rapide. Au final mon expédition aura été un échec (les horaires avaient changé sans être mis à jour sur leur site internet), mais je garde les sacs dans mon coffre et j'y retournerai dès que possible. Par ailleurs je vais en profiter pour continuer mon tri et rajouter d'autres sacs d'ici la fin de la semaine.

Mon mini-challenge de cette semaine est donc le suivant : faire du tri dans mon bureau et me débarrasser des jeux dont je ne me sers pas avec mes patients.
A la maison, trouver 5 objets m'appartenant à rajouter également dans les sacs.

Ce challenge de désencombrement est assez difficile à mener chez moi car mon conjoint ne le comprend absolument pas. Pour lui je fais une fixation dans deux domaines : le désencombrement et la télévision. Il a surement raison mais du coup lui tombe dans l’extrême inverse : quand je désencombre il veut acheter une nouvelle commode, et quand je veux moins regarder la télé il souhaite la garder allumée pour avoir "un fond sonore".
J'ai décidé de ne pas insister plus que ça : je désencombre seulement des objets qui m'appartiennent (mes habits, des cadeaux qui m'ont été faits, des livres à moi), et j'essaye de m'isoler dans une autre pièce que le salon pour ne pas être tentée de regarder la télévision.

vendredi 18 mai 2012

Come back


Me revoilà après quelques semaines d'absences, non pas que je n'aie eu aucun challenge personnel, bien au contraire, mais justement que j'ai été trop occupée pour vous en faire part ici.

Tout d'abord j'ai participé à 2 challenges Cloudbraining organisés par Jean-Philippe Touzeau

Lors du premier challenge j'ai décidé de créer un blog professionnel. En 30 jours je suis donc passée par toutes les étapes de la création, et depuis je continue à l'alimenter de manière régulière (au rythme d'environ deux billets par semaine). Je ne vous cache pas que cela me prend énormément de temps, surtout que j'essaye de faire des billets un peu plus profonds que ceux que je rédige ici ;)

Le second challenge (Cloudbraining 6) était un challenge d'écriture. Et bien que je continue à écrire 750 mots tous les jours depuis plusieurs mois, que j'aurais pu en profiter pour rédiger des articles de blog (celui-ci ou d'autres), je me suis lancée dans l'écriture d'un roman ! Quand je disais que j'étais un scanneuse franchement je ne rigolais pas. J'ai donc avancé pendant ces 30 jours au rythme de 500 mots par jour et j'en suis maintenant à environ 20 000 mots dans mon roman. Depuis la fin du challenge cependant j'ai un peu ralenti mon rythme d'écriture pour me consacrer à d'autres choses mais je ne laisse pas tomber pour autant.

Enfin depuis le début de la semaine je me suis lancée dans l'apprentissage de l'espagnol. Pourquoi ? Comme ça, pour le fun et pour le plaisir. Et puis je garde dans un coin de ma tête que notre prochaine émigration sera peut-être en direction de l'Amérique du Sud, donc autant anticiper un peu :)
Je m'étais donc inscrite sur le site duolingo il y a quelques semaines, suite à la présentation TED de son concepteur, et j'ai enfin eu mon invitation dimanche dernier. Je dois reconnaître que j'avais complètement oublié tout cela entre temps mais j'y prends du plaisir depuis que j'ai commencé donc je ne vois pas pourquoi j'arrêterai.



Le pendant de toutes ces activités devant un écran, c'est que j'ai un peu laissé de côté les autres domaines qui me tiennent à coeur, à savoir "le corps" et "l'alimentation".
C'est le souci lorsque l'on a tendance à se disperser (et à vouloir toucher à tout), et bien... on est dispersé et certaines choses passent à la trappe.

Je vais donc essayer de focaliser un peu plus mon attention sur ces deux aspects pour le prochain mois, tout en continuant mes activités d'écriture (pro, perso et en espagnol) en parallèle.

En particulier je me fixe un mini-challenge pour la semaine prochaine : apporter mes propres repas toute la semaine au travail, et arrêter d'aller les acheter chez Picard (2€ le plat à moins de trois minutes du bureau il faut dire que c'est tentant)

Et vous, avez-vous du mal à tout cumuler ? Y a t'il des domaines dans lesquels vous aviez réussi à progresser et qui sont en régression actuellement ?

mercredi 14 mars 2012

Posturologie


Le week-end dernier j'ai eu la chance de vivre une magnifique aventure dans le Vercors. Je suis partie avec des amis pour deux jours de randonnée en raquettes avec des traîneaux. 
Le temps était sublime, nous avions de la neige, bref tout aurait été parfait si je n'avais pas à nouveau souffert des hanches en marchant. 
Je ne sais pas d'où vient cette douleur, ni pourquoi elle apparaît seulement lorsque je fais de la randonnée (raquettes ou pas) mais je trouve que ça commence à devenir pénible.

Il faut dire que je suis une personne tordue. Et quand je dis tordue, je parle au sens propre. Je me tiens toujours de travers, dos courbé, jambes enroulées l'une autour de l'autre. Je ne sais pas comment me tenir et je souffre souvent des articulations ou du dos. 

Une des amies qui était avec moi ce we m'a demandé si j'avais déjà vu un ostéopathe... et la réponse est non. Je réalise que toutes ces douleurs me minent depuis des années mais que je n'ai jamais rien fait pour qu'elles s'arrêtent. Je sais pourtant que je pourrais aller voir un ostéo, et/ou un posturologue. J'ai même déjà récupéré des coordonnées de bons praticiens (que j'ai bizarrement perdues depuis) mais je n'ai jamais franchi le pas de prendre un rendez-vous.
Je ne sais pas ce qui m'en empêche, sûrement ma bonne vieille amie la procrastination.

Du coup c'est décidé, ce sera le thème de mon prochain challenge.

D'ici la fin du mois d'avril voici donc mon plan d'action :
- récupérer les coordonnées d'un bon ostéopathe,
- prendre rendez-vous rapidement chez cet ostéopathe,
- aller au rendez-vous,
- récupérer les coordonnées du posturologue de mon associée,
- prendre rendez-vous chez lui,
- aller au rendez-vous,
- suivre les conseils de ces deux thérapeutes,
- éventuellement mettre en place de nouvelles habitudes posturales en fonction de ce qu'ils m'auront préconisé.

Photo : Spamily

mercredi 7 mars 2012

Les petits cailloux



Hier je gagnais mon badge d'albatros pour avoir réussi à écrire 750 mots par jour pendant 30 jours de suite, et aujourd'hui je fête les 1 an(s?) de ce blog. 

Il faut croire que certaines semaines sont plus riches que d'autres en "petits cailloux". 
J'aime bien parler de petits cailloux. Un petit caillou, c'est un jalon, un qui trace la route que l'on a choisi de suivre, mais aussi un qui permet de retourner en arrière si cette route n'était pas la bonne.
Parce que oui la route que l'on choisit n'est pas toujours la bonne. La vie est faite de retours en arrière, de petites victoires et de petits échecs. Elle est faite d'allers et de retours, de tâtonnements aussi. Mais grâce à nos petits cailloux nous pouvons toujours retrouver notre route. 

Alors oui l'anniversaire de ce blog est un jalon. Il parait même que j'aurais quelques lecteurs maintenant et que je n'écrirais plus toute seule dans mon coin (ou pour ceux qui se perdraient ici).
Il parait aussi que j'aurais bien progressé cette année en faisant de vrais petits pas (en avant et en arrière).

Ça me fait penser à une chanson que j'aimais beaucoup étant plus jeune : "il était une bergère, qui allait au marché, elle portait sur sa tête 3 pommes dans un panier. Les pommes faisaient rouli roula les pommes faisaient rouli roula STOP 3 pas en avant, 3 pas en arrière, 3 pas sur l'côté, et 3 pas d'l'autre côté..." etc, à chanter en groupe ad vitam eternam, en se tenant par le bras et en avançant et reculant réellement comme le dit la chanson. 
Finalement dans la vie c'est pareil, on fait des pas en avant et des pas en arrière, des pas sur le côté et des pas de l'autre côté. Mais comme on continue à marcher tout droit en chantant le reste des paroles, notre route se précise au fur et à mesure.

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos cailloux. Les cailloux (blancs) ça me ramène aux livres (toujours eux) mais plus encore à l'imaginaire du conte de fée. J'aime la symbolique du conte de fée parce qu'il me semble qu'elle est très puissante. Un psychanalyste connu en a d'ailleurs fait tout un ouvrage (que j'ai certainement lu à un moment de mes études pour en oublier le contenu peu après. Cela dit il m'avait semblé beaucoup plus abordables que d'autres livres de psycho)

Et donc si on regarde l'histoire du Petit Poucet sous l'angle du développement personnel on pourrait faire des analyses (de couloir) comme celles-ci :
Pour les parents la solution à leur problème se trouve au bout du chemin, là où ils abandonnent une première fois leurs enfants. Mais cette solution n'était pas la meilleure, et les jalons ont permis au Petit Poucet et à ses frères de revenir en arrière pour tenter de trouver une nouvelle solution.
Le deuxième chemin a mal été jalonné (à cause des parents). Impossible de retourner en arrière alors il a fallu faire un détour par la maison de l'Ogre. Mais grâce aux bottes de sept lieues le Petit Poucet peut prendre de la hauteur (se décentrer de ses problèmes pour les voir sous un oeil nouveau) et retrouver son chemin. Il rapporte également un trésor de son aventure, c'est à dire qu'il est riche de ses apprentissages, même si au final il est à nouveau chez lui...

Enfin bon je m'égare un peu, et c'est une argumentation non construite à partir de ce qui me vient à l'esprit à une heure tardive (cela dit si ça intéresse quelqu'un je peux essayer de creuser la question).

En ce qui concerne ce blog et même s'il n'a été finalement qu'une sorte de journal sans trop d’interactions j'ai l'impression qu'il m'a été utile pendant cette année. Ça a été une année riche en changements professionnels (non documentés ici) mais aussi personnels. Et ces derniers je les dois en grande partie aux engagements que j'ai pris publiquement ici.

Je suis d'ailleurs très contente que cet anniversaire corresponde à ma participation au Challenge Cloudbraining proposé par Jean-Philippe car j'ai comme l'impression que ce challenge va me permettre d'aller chercher encore plus loin les prochains petits cailloux, ceux qui marqueront l'année à venir !

Photo : boeke

vendredi 2 mars 2012

750words.com


Je disais la dernière fois que le fait de me lever plus tôt le matin me permettrait de rédiger mes 750 mots, et me voici donc là aujourd'hui pour vous en dire un peu plus.

J'ai découvert le site 750words.com au début du mois de janvier, suite à un article de blog de Courtney Carver. Comme il se trouve que je comptais justement me remettre à écrire en 2012 je me suis dit que ça pouvait être un bon moyen de commencer.

Sur 750words.com le principe est très simple : vous vous loggez, et vous obtenez une page blanche (dans laquelle je suis en train de rédiger cet article). Ensuite libre à vous d'écrire tout ce qui vous passe par la tête. Ce que vous écrivez reste confidentiel, et seul vous y avez accès. Par contre l'algorithme du site se charge d'analyser vos écrits et toutes sortes de données comme votre vitesse de frappe, le nombre de pauses que vous faites durant votre rédaction, ou encore le temps total mis pour atteindre les 750 mots.
Car oui, le principe est simple, il s'agit de venir tous les jours, et d'écrire au minimum 750 mots (soit l'équivalent de 3 pages d'écriture d'après le fondateur du site). Si vous atteignez les 750 mots vous validez votre journée et gagnez des points.

Et c'est là que ça devient vraiment fun! Le système de comptage des points est assez complexe mais en gros le but si vous voulez plein de points c'est d'atteindre votre quota le plus de jours de suite, de rédiger sans faire de pause, et d'atteindre les 750 mots en moins de 20 minutes.
Il existe aussi un système de badges qui moi me fait bien marrer : vous commencez oeuf, puis si vous atteignez vos 750 mots 3 jours de suite vous devenez dindon, puis pingouin au bout de 5 jours, flamand rose au bout de 10, albatros au bout de 30, phoenix au bout de 100, et les suivants je ne me souviens plus parce que pour l'instant ils ne me paraissent pas atteignables. 
Vous pouvez aussi gagner un badge si vous tapez vos 750 mots en moins de 20 minutes 10 jours de suite, si vous les faites 10 jours de suite avant 9h du matin, si vous les faites 10 jours de suite sans pause ou encore après 23h. 
Bref il y a de quoi se motiver pendant quelques semaines à juste réussir à collecter tous les badges. Et si vraiment vous les avez tous obtenus vous pouvez toujours vous inscrire aux challenges mensuels : vous vous engagez publiquement à faire vos 750 mots pendant un mois complet. Si vous réussissez votre nom sera publié sur le mur de la gloire, sinon sur celui de la honte.

Je ne sais pas vous mais moi le fait de faire quelque chose publiquement me permet de rester motivée. Et les badges, tous puérils qu'ils peuvent sembler sont une vraie aide. J'ai d'ailleurs "brisé" mes premiers trente jours de suite le we dernier de manière involontaire, et j'étais vraiment déçue de devoir repartir à zéro pour obtenir mon badge d'albatros (d'ailleurs le lendemain je n'ai rien écrit, considérant que maintenant qu'une fois que l’enchaînement était brisé, cela n'était pas grave de ne pas le reprendre de sitôt). Et du coup il m'a fallu redoubler de motivation pour recommencer lundi, alors que les 25 jours précédents s'étaient déroulés dans le plus grand enthousiasme !

En fait je pense que le fait que cela soit calculé automatiquement me permet d'avoir une sorte de validité morale. Quelqu'un d'objectif auquel me référer, et qui reste sourd à mes tentatives de négociation (du genre : "aujourd'hui je suis fatiguée", "juste une fois ce n'est pas si grave"...)
Bref je suis devenue complètement accroc à ce site et j'espère que grâce à moi cela sera bientôt votre cas également !

Photo : tonyhall

vendredi 10 février 2012

Se lever plus tôt en pratique


En début de semaine je vous disais que mon challenge du mois de février concernait mon horaire du réveil le matin. Pour le mettre en place, je me suis basées sur les conseils que j'ai lus essentiellement essentiellement dans 2 blogs : révolution personnelle et zenhabits. Ces conseils concernent des réveils très tôt le matin mais finalement pour moi me lever à 7h15 tous les jours "sans raison" c'est quasiment du réveil ultra-matinal !

Voici les principes que j'applique :
- mettre le réveil tous les jours à la même heure,
- mettre le réveil loin de moi pour être obligée de me lever,
- me lever immédiatement et sortir tout de suite de la pièce,
- ne pas rentrer à nouveau dans la chambre avant d'être bien réveillée.

Ensuite en général je commence par me préparer un thé, mettre mes lentilles et me laver le visage. J'aimerai bien prendre le petit déjeuner assise dans la cuisine mais en ce moment il y fait trop froid, je vais donc dans le salon (et je veille à ne pas m'allonger sur le canapé).

Parmi les autres principes dont ils parlaient, j'ai également essayer d'appliquer celui d'un horaire de coucher anticipé (aux alentours de 23h en ce qui me concerne). L'avantage c'est que comme je suis une vraie marmotte je n'ai aucun problème d'endormissement, je ferme les yeux, j'attends 2 minutes et c'est bon.

Cela dit cela n'a pas toujours été le cas. Je pense que j'y arrive très bien parce que justement je ne pense à rien. Si je commence à cogiter c'est beaucoup plus difficile. Du coup je garde le moment du matin tôt pour prévoir ce que je vais faire dans la journée, plutôt que d'y penser la veille au soir et de m'imaginer les différents scenarii possibles. Le lendemain matin je dispose de moins de temps, donc je suis plus efficace en général.

Ah et les quelques fois où j'ai eu du mal à m'endormir j'ai testé un truc donné par Leo Babauta : j'essaye de me remémorer la journée que je viens de passer en détails. Et quand je dis en détails c'est très exactement dans les moindres détails, du genre : avec ma main droite j'ai ouvert le robinet, ensuite j'ai passé les deux mains sous l'eau, je me suis aspergée le visage, j'ai refermé le robinet, j'ai attrapé la serviette et je me suis essuyé le visage puis j'ai reposé la serviette... Je vous assure que c'est tellement barbant que je me suis toujours endormie avant d'atteindre le moment où je suis sortie de chez moi !

J'ai aussi décidé de garder un bon 1/4 d'heure avant d'aller me coucher sans croiser un seul écran car je me suis aperçue que si je me couchais tout de suite après avoir été devant l'ordi, la télé ou l'ipad je mettais en général plus de temps à m'endormir. Ce 1/4 d'heure est donc consacré au rangement de la table du dîner, au passage dans la salle de bain et éventuellement à un peu de lecture (d'un roman ou d'un magazine sur papier).

Enfin bref tout cela n'est pas très nouveau pour ceux qui se sont déjà penchés sur la question du sommeil mais je voulais juste apporter ma petite pierre à l'édifice en montrant que même sans chercher à se réveiller à 4h30 ou 5h du matin ces principes pouvaient être utiles à tout un chacun.

Photo : dirac3000

mercredi 8 février 2012

Tic-tac


La décision concernant mon challenge du mois de février a été prise le 23 janvier, lorsque j'ai oublié de me lever pour l'un de mes rendez-vous.
Non pas que mon réveil n'ait pas sonné, mais j'avais tout simplement oublié que je devais voir cette patiente. 

Autant vous dire que lorsque je m'en suis rendue compte j'étais loin d'être fière, et que je me suis auto-flagellée pendant une bonne partie de la journée.
Puis je me suis rendue compte que cela ne m'avancerait pas à grand chose, et qu'il valait mieux tourner cette erreur en quelque chose de positif.

Mon problème avec le sommeil, c'est que je dors trop ! Une vraie marmotte, je suis capable de dormir 12h par nuit toutes les nuits, et de faire une sieste en plus dans l'après-midi. Du coup j'adore le fait de travailler sans patron, mais ne pas avoir d'horaires fixes jour après jour fait que je ne me lève jamais à la même heure le matin. Finalement pourquoi donc me lever à 7h quand je n'ai pas de patient avant 11h30 ?

Et bien j'ai trouvé plusieurs raisons :
- cela me permettrait de commencer la journée en douceur, sans que cela ne soit la course,
- je pourrais prendre le temps de déjeuner,
- je pourrais écrire mes 750 mots le matin (billet de blog à venir à ce propos),
- je pourrais planifier ma journée avant de la commencer sur les chapeaux de roue,
- je n'aurais plus l'impression d'avoir perdu ma journée parce que je me lève tard,

Par contre cela signifie me coucher plus tôt mais comme j'aimerais également réduire le temps que je passe devant le petit écran cela pourrait faire d'une pierre deux coups (3 avec le petit déjeuner).
Dernier bénéfice secondaire : mon conjoint a tendance à laisser trainer ses habits dans le salon car il ne veut pas re-rentrer dans la chambre quand je dors. Si je me lève en même temps que lui ce linge devrait réintégrer les placards, parfait pour la continuité de mon petit pas de janvier !

J'ai donc décidé de me lever tous les jours à la même heure, du lundi au vendredi. Par contre je n'en suis pas encore au réveil ultra-matinal comme le prônent certains, mais déjà arriver à me lever aux alentours de 7h15 tous les jours ça devrait être un bon challenge (et je vais avoir besoin d'encouragements parce que je pense que c'est le challenge le plus important que j'entreprends depuis les débuts de ce blog) !

Photo : Pimmo

lundi 30 janvier 2012

Du linge en moins, de la place en plus !

Dix jours après mon dernier message il est temps de vous raconter comment cela s'est passé.
J'étais donc pleine de bonne volonté le vendredi soir, quand j'ai réalisé que ce we là j'avais des travaux à faire sur mon lieu de travail... Du coup j'ai passé deux jours à peindre, à visser, percer... et je n'ai absolument pas touché à mes placards !

Par contre l'idée ne m'est pas sortie de la tête et je m'y suis donc mise dimanche dernier (soit 8 jours après ce que j'avais annoncé). J'ai commencé par prendre une photo de l'avant pour que vous puissiez vous faire une idée :


Ensuite j'ai tout vidé, j'ai trié, jeté, jeté et encore jeté, plié, rangé et remis ce qui n'avait pas été jeté dans le placard. Au final je me retrouve avec 3 sacs poubelles pleins à craquer, et un placard sérieusement allégé, jugez par vous-même :


Comme je le pensais j'ai essentiellement jeté des choses que j'avais gardé pour plus tard et dont je me suis aperçue que je ne me servais jamais.
Sont donc partis à la poubelle toutes les chutes de tissus plus petites qu'une page A5 (en gros), ainsi que les nombreux jeans troués que je gardais pour en récupérer le tissu.
Mais cela m'a permis également de mieux organiser le placard en rassemblant dans un même endroit les livres et patrons, les boutons/rubans/fermetures éclairs, and so on...
Au final j'étais vraiment fière de moi et je me sens plus légère !

En ce qui concerne le placard de linge de maison je n'ai pas pris de photo avant/après mais j'ai fait un bon tri également et je me retrouve avec un grand sac de torchons, serviettes, et autres nappes à donner.
Par contre au niveau des draps c'est l'inverse qui s'est produit puisque nous avons acheté une deuxième parure à la taille de notre lit ce we, mais que je n'ai pas réussi à convaincre mon conjoint de se séparer de l'une de celles qui sont trop petites... une prochaine fois peut-être !

Bref au final ce challenge du mois de janvier est plutôt une réussite. Je n'ai plus de linge qui traine à droite à gauche dans tout l'appartement (ou en tout cas ce n'est plus ni le mien ni le linge "commun"), et j'ai réussi à désencombrer une bonne partie de mes placards, que ce soit celui de mes habits, du linge de maison ou encore mon placard de couture !

Le mois prochain je compte bien me lancer dans un nouveau désencombrement, celui des placards de la cuisine.

Photo : Orphéa

vendredi 20 janvier 2012

Après les vêtements, le linge de maison


 Mon "petit pas" du mois de janvier concernait la gestion du linge, et quelques semaines après "le gros œuvre", c'est à dire après avoir pris le problème à bras le corps et m'être débarrassée des vêtements qui trainaient à droite et à gauche ainsi que des 3 piles différentes de linge sale, je m’aperçois que je n'ai plus grand chose à faire... pour ce challenge bien entendu.

Ce n'est pas une découverte mais il est bien plus facile d'éviter de recréer du bordel quand il n'y en a plus de visible. Alors que quand il y en a déjà de partout, une pile de plus ou de moins ça ne change pas grand chose (pense-t'on) et en plus l'effort à fournir pour ranger est beaucoup plus important. Alors que là je suis partie dans un mode "clean as you go", c'est à dire "ranger au fur et à mesure". Et en effet, ça fonctionne bien !

Bref, fière de ce petit succès, je me suis demandée comment je pouvais aller plus loin avant de changer de domaine pour le mois de février. Et j'ai choisi de m'occuper de mon linge de maison.

Que je vous explique : en rentrant en France (il y a déjà plus de 2 ans 1/2) nous avons acheté un nouveau lit, plus grand que l'ancien que nous avions revendu en partant. Nous avons donc dû investir dans de nouveaux draps, une nouvelle couette... Sauf que nous avons conservé toutes les parures que nous avions déjà. Certes nous avons 2 canapés-lits et ces parures sont à leur taille mais ce n'est pas une raison pour conserver disons... plus de 2 parures, et plus de 2 couettes supplémentaires.

Ce we au programme il y a donc le tri du placard de linge de maison, l’objectif est de me retrouver avec au maximum 2 parures pour notre grand lit, et 2 parures pour les canapés convertibles. De même je compte bien me débarrasser de quelques serviettes de toilette/serviettes de plage/torchons/gants de toilette...

Toujours en restant dans le domaine textile j'ai un placard plein de tissus pour la couture qui est on ne peut plus bordélique. J'ai certes des coupons de tissus neufs, mais aussi de la mercerie (boutons, bobines de fil, zips...) et des vieux vêtements dont je souhaitais récupérer le tissus un jour. Sauf qu'il faut bien que je me rende à l'évidence, j'accumule plus vite que je ne réutilise, et il est donc grand temps de faire le tri dans ce placard là également.

Je ne sais pas encore quel biais je vais utiliser pour me débarrasser de ce qui est superflu, je pense que cela va dépendre de l'état du linge en question (linge de maison encore utilisable ou vieux vêtements pleins de trous ou de tâches). Je pense en particulier à envoyer un mail à mes connaissances, mettre une annonce sur freecycle, apporter à l'association à côté de chez moi (bien que ses horaires soient loin d'être pratiques)...

Vous avez d'autres idées ? En particulier pour le tissu "abimé", existe-t'il des associations qui le récupère pour le transformer ?

Photo : just.Luc

vendredi 13 janvier 2012

Du linge en veux-tu en voilà !


Je pense être en bonne voie pour mon petit pas du mois de janvier, à savoir la gestion de mon linge. Pour ceux qui voudraient en faire autant, voici la plupart des actions que j'ai effectuées : 

- trier les habits dans mon placard et mettre de côté tous ceux dont je ne veux plus car ils ne sont plus à ma taille ou à mon goût,
- ajouter à cette pile tous les vêtements que je n'ai pas portés depuis plus d'un an,
- apporter ces vêtements à une association (et non pas laisser le tas dans un coin en attendant le jour où),
- faire une lessive avec le linge sale qui traine à droite et à gauche, 
- dès que cette lessive est sèche, en faire immédiatement une autre,
- recommencer jusqu'à ce que tout le linge sale restant rentre dans le panier à linge sale, et faire une lessive supplémentaire,
- par la même occasion décréter qu'à partir de maintenant, le linge sale ne peut aller que dans ce panier, sans exceptions, et s'y tenir,
- dès que le linge est sec, le décrocher et le ranger tout de suite dans les placards,
- ranger le linge hors-saison dans des cartons et les placer dans un espace de stockage (non, le sol de la chambre n'est pas un espace de stockage...),
- trouver également un emplacement accessible pour le nouveau fer à repasser (cadeau de la belle-mère à Noël, faut-il y avoir un signe ou une remarque désagréable ?)

- apprécier l'espace nouvellement créé, et respirer !

Photo : Dalbera

dimanche 8 janvier 2012

Résolutions pour 2012 ?


Alors, résolutions ou non pour 2012 ?
En fait non, pas de résolutions cette année (d'ailleurs je ne suis pas certains d'avoir jamais pris de résolutions à la nouvelle année). Pas envie de me fixer des objectifs que je ne tiendrai certainement pas...
Par contre des envies ça ne m'empêche pas d'en avoir : jouer de la guitare, écrire un peu plus (par ici ou même ailleurs), continuer à lire des romans, voyager, cuisiner, randonner... rien de bien nouveau en somme mais c'est ce qui me fait plaisir et si je le fait déjà je ne vois pas pourquoi je changerai !
"Pourquoi ne pas changer ?" c'est un beau titre de blog, et le point d'interrogation n'est pas là pour rien. Il y a des jours où j'ai envie de faire bouger les lignes, d'autres moins.
En ce moment je me satisfais bien de ma vie, je n'ai plus vraiment envie de la changer mais de continuer à l'améliorer, par petits pas.
Le petit pas du mois de janvier, c'est arriver à gérer mon linge sans qu'il ne m'envahisse. Alors une petite réorganisation de l'appartement s'est avérée nécessaire ce we, et je vais essayer de m'y tenir ces prochains temps, sans pression !
Que cette année 2012 soit une belle année pour vous tous, voyagez, respirez, rêvez et surtout profitez de ce que vous avez !!

Photo : Miquitos