dimanche 23 octobre 2011

Minimalisme et écologie


Depuis quelques temps déjà je suis en pleine réflexion sur le minimalisme. 
J'ai déjà parlé à plusieurs reprises du livre de Dominique Loreau "L'art de la simplicité", ainsi que du blog "zen habits". Mais je consulte plusieurs autres blogs à ce sujet, en particulier "Vie simple" de Joanne Tatham, ou encore "Be More with Less" de Courtney Carver et "Becoming Minimalist" de Joshua Becker.
Bref, même si dans la pratique on ne peut pas dire que je sois minimaliste, loin de là, mon cerveau lui, commence à le devenir !

Et c'est là que ça se complique un peu et que je me trouve face aux contradictions entre minimalisme et écologie. Oui parce que jusqu'à maintenant, j'étais plutôt dans une optique "écologique", ce qui dans mon cas impliquait une grosse part de récup'. Rien ne se perd, rien ne se jette, tout peut être réutilisé. Je tiens ça de ma grand-mère qui récupère jusqu'aux papiers cadeaux à Noël (et gare à celui qui s’aviserait de déchirer son papier) pour les réutiliser au Noël suivant.
Or la récup' ça prend de la place dans les placards. Les boites de chocolats qui serviront bien à stocker un nouveau jeu au boulot, ou encore les habits troués dont le tissu pourra être réutilisé, j'en ai de partout à la maison et il faut bien avouer que l'étape "réutilisation" n'est pas souvent atteinte.
Dans une optique purement minimalisme par contre, on aurait plutôt tendance à tout jeter, et à faire le vide dans les placards.

Oui mais moi jeter, ça me fait mal au cœur. Toute cette matière qui pourrait être réutilisée, je ne la vois pas finir en fumée dans un incinérateur, ou empilée dans une décharge.
Certes il existe d'autres solutions que de tout mettre à la poubelle. Les réseaux comme freecycle.org ou recupe.net, les œuvres caritatives, ou tout simplement les bacs de tri permettent de faire vivre nos objets un peu plus longtemps (ou sous une autre forme).
Finalement, vider ses placards c'est une première étape car ensuite écologie et minimalisme ont tendance à se rejoindre. Pour le premier "le meilleur déchet c'est celui qu'on ne crée pas", et pour le second, "le mieux c'est le moins"... et c'est moi qui m'y retrouve !
D'ailleurs il me semble aussi que le fait d'avoir peu d'objets, mais des objets de qualité rejoint assez le fait d'acheter (éventuellement plus cher) des produits bios ou écoconçus.

Et vous ? Qu'en pensez-vous ?

Photo : UpGreener

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