vendredi 16 décembre 2011

Fail !

Bon comment dire.... je crois que le titre résume bien à quel point ma "reprise en main" s'est bien déroulée !

A vrai dire je n'ai réussi à atteindre aucun des objectifs fixés :
- on commence par le moins pire : la boisson. Même si je n'ai pas atteint l'objectif tous les jours j'ai réussi la plupart du temps (ma grande consommation de boisson chaude en cette saison doit y être pour quelque chose)
- préparer 3 repas du soir par semaine : euh... disons juste que je n'ai jamais mangé autant de plats à emporter que ces derniers temps...
- porter une coiffure différente chaque jour de la semaine : pas mieux que 3 différentes dans la semaine
- jouer 5 minutes de guitare chaque soir : je n'y ai pas touché des 15 jours
- me masser le visage à l'huile d'avocat 5 soirs dans la semaine : je l'ai fait 2 fois max

La morale de cette histoire c'est que quand le timing n'est pas bon (déménagement, travaux, démarches administratives à gogo... et donc niveau de stress à son maximum) ce n'est pas le moment de se fixer de nouveaux objectifs (à part si on veut culpabiliser ensuite de ne pas les avoir atteints !)

Je fais donc une petit pause jusqu'à la fin de l'année et je reviens en pleine forme au mois de janvier !

dimanche 20 novembre 2011

Reprise en main


Il ne reste plus que 10 jours en novembre, alors disons qu'il n'est pas temps de commencer un nouveau challenge.

Je vais plutôt me reprendre en main après ce début de mois difficile. Pour cela, je prévois de revenir sur mes anciens challenges :
- boire minimum un  litre 1/2 par jour,
- préparer 3 repas par semaine le soir,
- porter une coiffure différente chaque jour de la semaine,
- jouer 5 minutes de guitare tous les soirs en rentrant du travail,
- me masser le visage à l'huile d'avocat 5 fois par semaine.

Tout ça en même temps ? Et bien oui ! A priori j'avais déjà réussi à automatiser ces habitudes sur au moins un mois, et je continue à le faire, a minima ces derniers temps, ça ne devrait pas être trop difficile donc.
Bilan dans 2 semaines complètes, soit le 4 décembre, pour voir comment ce retour en arrière a fonctionné.

Photo : Airflore

vendredi 18 novembre 2011

Bilan mitigé


Bilan mitigé encore une fois pour le mois d'octobre. Il faut dire que j'ai eu une grosse période de mou (comme tous les ans en octobre-novembre) et que j'ai eu du mal à me focaliser sur mes objectifs.

Pour ce qui est des soins au naturel j'ai donc été très dilettante. J'ai fait seulement 3 des 4 masques pour les cheveux (en même temps je n'en avais jamais fait de ma vie avant, donc peut-être que mon objectif était trop élevé), et pour ce qui est des massages du visage le soir je n'ai pas tenu de comptabilité rigoureuse mais je pense l'avoir plutôt fait 3 ou 4 fois par semaine que 5 au minimum.

Certains points positifs ressortent tout de même. Tout d'abord, comme je partais de zéro (à savoir pas de soins quotidiens), je me suis déjà bien améliorée. Ensuite lorsque j'ai  réussi à me faire un massage du visage le soir j'ai pu me poser réellement et apprécier le moment. J'ai l'impression que ça m'aide à me déconnecter de mes soucis de la journée.

Au niveau de l'état de ma peau et de mes cheveux je n'ai pas remarqué d'amélioration notable, mais peut-être est-il encore trop tôt. J'ai juste repéré une sorte de phénomène d'habituation (déjà remarqué avec le stick hydratant pour les lèvres) : ma peau étant hydratée régulièrement par l'huile d'avocat, si je n'en mets pas pendant quelques jours d'affilé elle devient vraiment sèche, comme si elle était en état de manque... Ça vous arrive aussi ?

dimanche 23 octobre 2011

Minimalisme et écologie


Depuis quelques temps déjà je suis en pleine réflexion sur le minimalisme. 
J'ai déjà parlé à plusieurs reprises du livre de Dominique Loreau "L'art de la simplicité", ainsi que du blog "zen habits". Mais je consulte plusieurs autres blogs à ce sujet, en particulier "Vie simple" de Joanne Tatham, ou encore "Be More with Less" de Courtney Carver et "Becoming Minimalist" de Joshua Becker.
Bref, même si dans la pratique on ne peut pas dire que je sois minimaliste, loin de là, mon cerveau lui, commence à le devenir !

Et c'est là que ça se complique un peu et que je me trouve face aux contradictions entre minimalisme et écologie. Oui parce que jusqu'à maintenant, j'étais plutôt dans une optique "écologique", ce qui dans mon cas impliquait une grosse part de récup'. Rien ne se perd, rien ne se jette, tout peut être réutilisé. Je tiens ça de ma grand-mère qui récupère jusqu'aux papiers cadeaux à Noël (et gare à celui qui s’aviserait de déchirer son papier) pour les réutiliser au Noël suivant.
Or la récup' ça prend de la place dans les placards. Les boites de chocolats qui serviront bien à stocker un nouveau jeu au boulot, ou encore les habits troués dont le tissu pourra être réutilisé, j'en ai de partout à la maison et il faut bien avouer que l'étape "réutilisation" n'est pas souvent atteinte.
Dans une optique purement minimalisme par contre, on aurait plutôt tendance à tout jeter, et à faire le vide dans les placards.

Oui mais moi jeter, ça me fait mal au cœur. Toute cette matière qui pourrait être réutilisée, je ne la vois pas finir en fumée dans un incinérateur, ou empilée dans une décharge.
Certes il existe d'autres solutions que de tout mettre à la poubelle. Les réseaux comme freecycle.org ou recupe.net, les œuvres caritatives, ou tout simplement les bacs de tri permettent de faire vivre nos objets un peu plus longtemps (ou sous une autre forme).
Finalement, vider ses placards c'est une première étape car ensuite écologie et minimalisme ont tendance à se rejoindre. Pour le premier "le meilleur déchet c'est celui qu'on ne crée pas", et pour le second, "le mieux c'est le moins"... et c'est moi qui m'y retrouve !
D'ailleurs il me semble aussi que le fait d'avoir peu d'objets, mais des objets de qualité rejoint assez le fait d'acheter (éventuellement plus cher) des produits bios ou écoconçus.

Et vous ? Qu'en pensez-vous ?

Photo : UpGreener

dimanche 9 octobre 2011

Soins au naturel


Les soins corporels et moi, on est pas vraiment copains. 
Pas le temps, pas envie, j'ai déjà parlé en détails de ma problématique corporelle ici. Ces derniers temps cependant, en partie grâce à la réussite de certains challenges, je me suis dit que ça pourrait peut-être changer et que je pourrais me réconcilier avec ce corps qui m'encombre plus qu'autre chose.
Pas question cependant de me mettre à utiliser des dizaines de produits de cosmétiques, tous soit-disant plus miraculeux les uns que les autres. J'ai donc vaillamment relu le livre de Dominique Loreau, et fait un tour sur quelques blogs "de filles" pour me concocter mon propre rituel de beauté.
Pour cela, 2 achats seulement : de l'huile d'avocat (bio), et du beurre de karité (bio également). Au passage la crème de jour qui trainait depuis des lustres dans l'armoire de toilettes a fini à la poubelle.

En ce mois d'octobre je me fixe donc comme objectif de me préoccuper de mon visage et de mes cheveux. 
Au programme :
- massage du visage à l'huile d'avocat (ou parfois au beurre de karité) au minimum 5 soirs par semaine,
- masque pour les cheveux au beurre de karité une fois dans le mois,
- masque pour les cheveux à l'huile d'avocat 3 fois dans le mois.

Photo : ConanTheLibrarian

mercredi 5 octobre 2011

Ça gratte toujours !


Et voilà, mon challenge d'un mois de guitare est terminé et je pense que l'on peut dire que c'est un succès. J'ai réussi à continuer sur ma lancée du début du mois et j'ai largement dépassé mes objectifs.
J'arrive sans trop de difficultés à jouer tous les soirs après le travail, et en général je m'octroie entre 15 et 20 minutes de répétition.
Pour l'instant je me contente des exercices proposés dans une méthode d'apprentissage (qui avait été achetée par mon conjoint pour ses cours) mais j'ai déjà récupéré quelques partitions de morceaux que j'aurai grand plaisir à jouer quand mes bases seront plus solides.
En tout cas je me fais vraiment plaisir au quotidien et même si reprendre la guitare ne faisait pas partie de mes objectifs de début d'année je ne regrette en rien ce challenge.

Je profite au passage de ce message pour dire que Leo Balbauta a fait un autre Webinar (en anglais) sur la mise en place de nouvelles habitudes. Vous pourrez le retrouver, ainsi que le premier, sur sa page Vimeo.

Photo : Ph. Grillot

vendredi 16 septembre 2011

Quand la musique est bonne


Aujourd'hui et bien que ça ne soit pas prévu j'avais très envie de faire un petit bilan à mi-chemin de mon challenge guitare. Et bien figurez-vous que ça marche du tonnerre. Même pas besoin de faire de petites croix dans mon agenda, j'ai joué de la guitare tous les soirs en rentrant du boulot depuis 2 semaines (soit 9 jours en tout puisque j'étais en congé vendredi dernier). 
Ces deux derniers soirs la motivation n'était pas vraiment là pour attraper l'instrument, mais une fois commencé j'étais partie pour de bon. Enfin je n'ai pas chronométré le temps que j'ai passé dernière la guitare mais je dirais entre 15 et 50 minutes par jour (soit bien plus que les 5 minutes prévues).
La semaine dernière je suis rentrée énervée par les propos d'une mère de patient (comme quoi le sourire ne suffit pas toujours, n'est-ce pas Jean-Philippe...) et sur le chemin du retour je ne pensais qu'à une chose : attraper ma guitare et décompresser en ne pensant à rien d'autre que d'aligner les notes sur le bon rythme.
Et une dernière anecdote : hier j'ai déclenché l'alarme de l'appartement en rentrant, et ça m'a un peu perturbée. Je me suis installée à la cuisine pour grignoter un peu, en oubliant complètement cette histoire de guitare, jusqu'à ce que je me rende compte que j'étais en train de chantonner le morceau que je travaille cette semaine. 
Bref je suis enchantée par cette reprise, et j'espère que cela continuera encore au moins jusqu'à la fin du mois.

Photo : martindelisle31

mardi 6 septembre 2011

Et si je grattais un peu ?



Depuis que je travaille tout près de chez moi, j'ai beaucoup plus de temps le soir en rentrant du bureau. J'arrive à la maison vers 19h en général, soit 1 heure plus tôt qu'auparavant. J'ai donc laissé de côté mon idée de préparer le repas tout de suite (sachant que mon conjoint ne rentre pas avant 20h30) mais j'avais envie mettre en place une nouvelle habitude.

Dernièrement, j'ai regardé une vidéo (qui n'est plus en ligne apparemment) de Leo Babauta, du blog Zen Habits. Il explique (entre autres) que pour mettre en place une nouvelle habitude il faut choisir un trigger (déclencheur) après lequel on fera tout de suite notre action (ou habitude en devenir). Ainsi, dès que l'on fera l'action du déclencheur, on aura envie de faire notre nouvelle habitude.
Cela avait assez bien fonctionné pour moi avec la préparation du repas : dès que je rentrais dans mon appartement, je commençais à cuisiner avant de m'asseoir quelque part (devant l'ordi ou un bouquin).
Du coup je pense garder le même déclencheur mais changer d'habitude. Je vais essayer de me remettre à la guitare. 

Ah la guitare ! Un rêve d'ado... J'ai commencé à 14 ans avec ma meilleure amie pour pouvoir jouer avec le garçon de mes rêves. J'ai continué tant bien que mal jusqu'à mes 18 ans, sans grande assiduité et sans oser jouer devant un public autre que mes profs, (dommage pour le garçon ;-) ). Étudiante, j'ai revendu ma guitare pour m'acheter un ordinateur, et je n'ai quasiment plus joué depuis. 
Oui mais voila, mon conjoint a voulu apprendre à jouer l'an dernier, et il a donc acheté une guitare qui trône depuis dans le salon. En testant ses exercices je me suis rendue compte que je n'avais pas trop perdu la main et l'envie de rejouer est apparue. Bien entendu lui a abandonné après 2 mois donc si je ne fais rien cette pauvre guitare va rester là à prendre la poussière...

Me voilà donc avec un nouvel objectif, totalement imprévu dans les 4 domaines que je m'étais fixé au début de ce gros projet. Tant pis, c'est ça aussi les joies du développement personnel !

Mon objectif en détails : jouer de la guitare 5 minutes par jour les soirs de semaine, tout de suite en rentrant, pendant 1 mois.

Voyons si cet objectif est SMART :
Spécifique : jouer de la guitare
Mesurable : fait ou pas, ajout d'une croix dans mon agenda 
Ambitieux : oui 
Réaliste : oui 
Temporellement défini : 1 mois

On se retrouve dans un mois pour faire le point :-)

Photo : jehangreco

mardi 2 août 2011

Retour sur un mois de coiffures


Mon objectif du mois de juillet était de prendre le temps de me coiffer et de découvrir de nouvelles coiffures. Tout d'abord, je suis fière d'avoir réussi à tenir le challenge ! En effet, je n'ai jamais utilisé deux coiffures identiques dans une même semaine, mon petit tableur est là pour me le rappeler. J'ai donc été coiffée de 19 manières différentes en 28 jours (ci-dessus un extrait de ma coiffure du jour : double tresse sur le côté + chignon).
Par contre pas de miracle, j'ai fait mon "chignon minute" une fois par semaine, et j'ai également porté 3 jours mes cheveux juste lâchés et brossés. Je n'ai pas non plus investi dans le matériel que je pensais acheter en début de challenge mais finalement mes pinces ont bien tenu, et ma brosse fait l'affaire.

Le principal point négatif je pense c'est le manque de soutien que j'ai trouvé dans mon entourage. En réalité, je n'ai parlé de ce challenge qu'à mon conjoint mais on ne peut pas dire qu'il m'ait vraiment encouragée. Au départ ça l'a fait plutôt rire. Ensuite il a émis des critiques négatives sur plusieurs de mes coiffures (des critiques assez générales et sans nuance, du genre "les tresses c'est pour les gamines"). Enfin après discussion nous avons déterminé que j'étais coiffeuse en "bêta test".

Au final même si j'ai réussi à varier mes coiffures je n'ai pas encore trouvé celles qui me conviennent. Je pense donc refaire un challenge coiffures dans quelques mois, quand je verrais ma collègue tous les jours et que nous pourrons parler chiffons !

Photo : Orphea

mercredi 6 juillet 2011

Objectif du mois de juillet : pas coiffée, moi ?


Ces dernières semaines j'ai passé du temps sur un nouveau réseau social : pinterest. Il s'agit en fait d'une sorte de tableau d'images numérique, comme une sorte de classeur dans lequel on conserverait toutes les jolies images que l'on peut trouver sur le net. 
Je ne vais pas vous mentir, comme tout réseau social il s'agit tout d'abord d'un site chronophage et inutile, et je ne devrais peut-être pas tenter les adeptes du développement personnel qui me lisent peut-être. Mais si je voulais en parler aujourd'hui c'est que je pense que ce site va m'aider à atteindre mon nouvel objectif qui concerne le domaine du corps, et plus en particulier de la coiffure.

Je m'explique : une des raisons pour laquelle je ne suis pas bien dans ma peau, c'est que je ne sais pas quoi faire de mes cheveux. En général je varie entre 3 "coiffures" : cheveux lâchés, queue de cheval, chignon rapide (si si ça existe, regardez bien la photo de mon profil). Chacune d'entre elles me prends moins de 30 secondes de préparation, et je choisis en fonction du temps, de l'état de mes cheveux, et plus rarement de ma tenue du jour.
Du coup je pense qu'améliorer cet aspect de mon corps pourrait me permettre de me sentir mieux.

Mon objectif pour le mois de juillet (du 4 juillet au 7 août) est donc de varier mes coiffures : je ne dois pas porter deux fois la même coiffure dans une même semaine.

Et c'est là qu'intervient pinterest, parce que je vais avoir besoin d'aide pour suppléer à mon manque d'imagination dans le domaine capillaire ! J'ai donc créé un tableau "coiffures" dans lequel je recense toutes les bonnes idées. Par ce biais j'ai ainsi découvert plusieurs blogs qui traitent du sujet, notamment Hair Romance dont le leitmotiv est "your hair is your best accessory" !
Mon deuxième outil pour atteindre cet objectif est un tableur dans lequel je recense toutes les coiffures utilisées au jour le jour.
Enfin je pense investir dans du matériel de qualité : une brosse correcte ainsi que des pinces à chignon qui puissent servir à de nombreuses reprises (celles que j'ai pour l'instant sont abîmées au bout de deux ou trois utilisations).

Rendez-vous début août pour faire le point ! D'ici là, coiffez-vous bien :-)

Photo : Hair romance

Retour sur 2 mois d'objectifs "alimentation"


Tout d'abord, voici ce que je avais rédigé à la fin du mois de mai (et pas pris le temps de publier, bouh, c'est mal) :

Après quasiment un mois voici où j'en suis de mon évolution :
- j'arrive à emporter mes repas 2 fois par semaine, mais ce sont la plupart du temps des restes car je ne prends pas encore le temps de cuisiner spécialement pour le déjeuner.
- je cuisine au moins deux soirs par semaine. Pas toujours des plats très élaborés mais le fait de m'y mettre tout de suite en arrivant est très efficace (d'ailleurs les soirs où je ne le fais pas ça se finit invariablement en pain-fromage-salade)
- je n'ai pas commandé ma gourde tout de suite et je pense qu'au départ j'atteignais tout juste mon objectif de 1L de boissons par jour. Cela dit je n'avais pas non plus pris la peine de faire un suivi précis de la quantité de liquide. Il y a une semaine je me suis donc reboostée et j'ai commandé la gourde que je voulais. Je l'ai eu lundi et sur 4 jours je vois effectivement un vrai changement.
Déjà je la trouve belle et j'ai envie de la prendre en main (et je trouve ça important). Ensuite en me forçant à la vider une fois avant midi et une fois avant de repartir du bureau je suis certaine d'avoir bu 1,2L dans la journée. Je suis aussi persuadée que le fait d'avoir une bouteille à portée de main m'incite à boire plus que lorsqu'il fallait que je traverse tout l'appartemement pour avaler un verre d'eau.
Par contre je me retrouve face à deux points négatifs : je vais aux toilettes 10 fois par jour et j'ai l'impression d'avoir en faim en permanence. Il est cependant probable que ces deux effets secondaires diminuent avec le temps, on verra dans un mois lorsque mon corps sera habitué.

Pour le mois prochain je pense garder les mêmes objectifs tout en augmentant les quantités :
- cuisiner 3 soirs par semaine
- repas home made 3 midis par semaine
- boisson : 1,5L par jour

Normalement en juin je devrais travailler juste à côté de chez moi 2 jours par semaine. Les deux premiers objectifs seront donc plus faciles à atteindre car je rentrerai plus tôt le soir et je pourrais éventuellement rentrer le midi également.



Voici maintenant le point à la fin du mois de juin :
- objectif atteint en ce qui concerne l'alimentation, j'arrive à tenir le rythme de 3 repas home made le midi (les 2 jours où je rentre à la maison + un jour où je travaille loin), ainsi que 3 repas cuisinés le soir.
Ces derniers temps on a même réussi à manger à table (sans télé) plusieurs fois et de mon côté je trouve ça vraiment agréable de pouvoir discuter un peu tranquillement et surtout de ne pas être pliée en 2 sur une table basse.
- en ce qui concerne la boisson c'est la même chose, je pense avoir atteint mes objectifs. Je ne me déplace plus sans ma gourde, et j'ai remarqué que j'avais moins besoin de me forcer pour boire. Cela vient plus naturellement, d'ailleurs j'ai l'impression d'avoir soif plus souvent ou plutôt d'être plus réceptive à la sensation de soif (je sais qu'il fait aussi plus chaud en ce moment mais laissez moi rêver un peu). J'essaye de mettre en place une sorte de "conditionnement", c'est à dire de boire dès que j'ai soif, sans attendre.

Je considère maintenant que ces habitudes sont bien mises en place et qu'il n'est plus nécessaire que je les garde comme objectif pour arriver à tenir le rythme. Je reviendrai sûrement dans quelques mois avec un autre objectif d'alimentation mais pour le mois de juillet je compte m'attaquer à un autre domaine !

mardi 3 mai 2011

No impact man


Nouvelle lecture ce we : je me suis penchée sur le fameux "No Impact Man" de Colin Beavan. Vous n'en avez jamais entendu parlé ? Il a pourtant fait grand bruit ce jeune homme avec son expérience : il a essayé de vivre pendant un an en ayant le moins possible d'impact sur l'environnement.
Plusieurs étapes ont été nécessaires : réduction des déchets, transports alternatifs, passage à une alimentation biologique, locale (moins de 400km dans son cas) et végétarienne, arrêt des achats d'objets neufs, coupure d’électricité et enfin compensation des émissions restantes via du bénévolat écologique.

Pourquoi en parler ici ? Parce que je pense que mon envie de changement vient de ce type de comportements. Même si je n'avais pas encore lu ce livre j'en avais déjà entendu parlé et j'ai aussi apprécié le livre de Dominique Loreau "L'art de la simplicité". Pour l'instant je suis encore dans une sorte de duplicité : je pense qu'il est important de moins consommer, voire de se débarrasser de certains objets. Mais je ne mets pas cette doctrine en pratique et du coup je me sens coupable dès que je dépense le moindre euro. 

Je me sens coupable pour tout : pour la voiture que je prends pour aller chez mes parents, pour les sushis que je viens de commander (même si j'ai évité le thon rouge), pour l'imprimante que j'ai oublié de couper en partant du bureau, et même pour les livres dont je vous parle et que j'ai achetés neufs !
Une des journalistes de Terra Eco parlait l'an dernier (article ici pour les abonnés à Terra Eco uniquement) des différentes phases d'un tel changement qui ne se passe pas sans heurs. La culpabilité et la schizophrénie en font partie... je dois être en bonne voie !

Enfin bref tout ça pour dire que si l'écologie est un thème qui vous intéresse, si vous avez besoin de voir comment une personne comme vous et moi peut un jour se lancer dans un projet fou (d'ailleurs en terme de développement personnel il y a sûrement des choses à prendre également) alors lisez le livre de Colin Beavan mais surtout ne faites pas comme moi : achetez-le d'occasion !

lundi 25 avril 2011

Moyens : alimentation


Les objectifs étant fixés, ne me reste plus qu'à trouver le moyen de les atteindre !
En ce qui concerne la boisson, je pense investir assez rapidement (disons cette semaine, histoire de ne pas remettre ad vitam eternam) dans une gourde que je me forcerai à remplir et finir une fois par jour au bureau. Si on ajoute à cela le thé que je bois le matin en arrivant et ma boisson du soir à la maison je devrais atteindre mon objectif sans trop de difficultés.

Pour ce qui est d'apporter mes repas le midi j'ai aussi ma petite idée. J'ai acheté il y a peu le livre de Cléa : Mes petites gamelles : manger bio au bureau. Je pourrais prévoir une de ses recettes chaque semaine, et emporter des restes de la maison pour le second repas.

Reste les repas du soir mais je ne manque pas d'idées, vu le nombre de blogs de cuisine que je fréquente. Par contre pour me motiver à cuisiner (et pour progresser également dans le domaine de l'organisation dans la vie quotidienne) je pense me forcer à préparer le repas tout de suite en arrivant le soir à la maison. Interdiction de m'asseoir devant mon ordi ou sur le canapé : direction la cuisine, et au boulot :-) (d'ailleurs elle est pas belle ma nouvelle cuisine ??)

Photo : orphea

dimanche 24 avril 2011

Objectifs : alimentation


Pfiou, finalement je ne sais pas si les étapes que je m'étais fixées ne sont pas un peu trop rigides... mais bon essayons tout de même !

Voici mes objectifs à long terme concernant l'alimentation :
- boire en quantité suffisante dans la journée
- manger le moins possible de plats industriels et privilégier les plats faits maison
- prendre du plaisir à manger


Mes objectifs à court terme (disons d'ici la fin du mois de mai) :
- boire un litre de boissons diverses par jour,
- apporter mes repas deux fois par semaine le midi au bureau,
- cuisiner (ie : faire plus que cuire des pâtes nature) deux fois par semaine le soir à la maison,
- manger à la table du salon les soirs où je cuisine

Photo : mike copleston

Bilan et diagnostic : organisation dans la vie professionnelle


J’ai choisi mon métier en partie car il s’agissait d’une profession libérale et que pour moi cela signifiait la liberté de m’organiser comme je le voulais. Il est vrai que depuis j’ai un peu déchanté mais il n’empêche qu’en dehors des rééducations je gère mon temps à ma guise. Et finalement c’est là que le bât blesse. Le plus souvent quand je suis au bureau mes quelques périodes de temps libre disparaissent dans la grande vacuité d’internet. Un petit (grand) tour sur mon lecteur de flux RSS, un autre sur Facebook, et pourquoi pas la Une du Monde ? J’ai également ma messagerie ouverte en permanence, ainsi que Skype qui me permet de chatter avec mes amis. J’ai la cruelle impression de manquer d’efficacité.

Un autre souci est que je n’anticipe pas vraiment les charges de travail importantes et que je suis donc vite débordée lorsque des imprévus arrivent. De plus, avec toute cette procrastination, je me retrouve avec des coups de fils à passer, des mails à rédiger, ou encore de la compta à faire… le we !

Pour l’instant je n’utilise pas vraiment d’outil de planification. Bien que cela ait montré son efficacité avec moi par le passé, je ne me fais pas de liste de tâches au quotidien. J’ai par contre une liste de tâches dans Outlook mais plus il y a d’items là dedans moins j’en fais, ça a le don de me déprimer à l’avance de voir toutes ces tâches « en retard » car écrites en rouge !

En bref le diagnostic est simple et recoupe celui posé en ce qui concerne la vie quotidienne : j'ai une fâcheuse tendance à la procrastination et manque d'organisation. Je perds du temps à faire des choses futiles et n'en ai plus assez ensuite pour les choses importantes !

Photo : Jeffrey Beall

lundi 11 avril 2011

Aidons le Japon

                                      Aidons le Japon
Suite au tremblement de terre et au tsunami du 11 mars dernier Jean-Philippe et d'autres blogueurs ont mis en place un site pour encourager les dons en direction de la Croix-Rouge.

Plus de détails sur le site "Aidons le Japon" !

lundi 4 avril 2011

Bilan et diagnostic : organisation dans la vie quotidienne

Photo : Esther Hyejin Chung
 
Comme je l’ai déjà évoqué dans l’un des précédents billets mes journées sont actuellement rythmées par les trajets en train : 1h le matin, 1h le soir. Si bien que si je reçois mon premier patient à 9h je dois partir de chez moi à 7h, et que lorsque je finis à 18h je ne retrouve pas mes pénates avant 20h.
Les trajets ne sont pas pénibles en eux-mêmes puisque je trouve facilement à m’occuper mais ils créent comme une sorte de faille temporelle. 
Ces derniers temps je ne voyais pas le jour, arrivant et repartant du bureau la nuit. Et comme je suis quelqu’un de très sensible à la lumière, je n’avais vraiment envie de rien faire en arrivant chez moi 3h après le coucher su soleil.

Alors c’est certainement une excuse que je me trouve mais du coup le soir je ressemble à un chat : blottie sur le canapé sans me lever jusqu’au moment d’aller me coucher, avalant le repas que mon conjoint veut bien me préparer, sans volonté aucune devant la grande avaleuse d’âmes, j’ai nommé ma pire ennemie : la télévision.

Avec le printemps et le retour du soleil je n’aurais plus d’excuse bidon pour squatter le canapé, et j’ai bon espoir que la relocalisation de mon cabinet à 5 minutes de chez moi m’ouvrira de nouvelles perspectives à partir de fin juillet.
En attendant les factures patientent sur le bord de la table du salon, la vaisselle attend dans l’évier, le linge sale déborde de son panier et certains de mes amis attendent désespérément des réponses à leurs mails…

Voici donc le diagnostic : apathie chronique en soirée, addiction télévisuelle... et se trouve des excuses pour ne pas bouger.

jeudi 24 mars 2011

Bilan et diagnostic : corporel


J’ai toujours été mal dans ma peau, plus ou moins selon les périodes : disons beaucoup dans mon enfance, encore plus lors de mon adolescence, et un peu moins maintenant que je suis adulte.

Attention, ce n’est pas que je me trouve spécialement laide mais disons que je ne mets pas vraiment mon potentiel physique en valeur. Mon corps m’encombre. Tout serait tellement plus simple si nous pouvions être des créatures éthérées : pas de corps à nourrir (quand je disais que tout était lié), à laver, à entretenir. Pas de corps douloureux, incontrôlable, désarticulé.

Maladresse est mon second prénom. Je passe mon temps à me cogner à droite à gauche, à me couper, me brûler… Je ne maîtrise pas mes mouvements, sauf si je me concentre vraiment. Mais comme je n’y prête pas attention les catastrophes se succèdent. 
Pour vous donner un aperçu j’ai réussi en 5 jours à me faire un énorme bleu sur le bras gauche avec la porte du garage, à me brûler deux doigts en versant de l’eau bouillante dans un verre, à me faire tomber un carton sur le pied et à me coincer un doigt en descendant du train avec mon vélo.

A côté de ça je suis peu hypocondriaque il faut l'avouer (je me voyais déjà avec une attelle et un passage aux urgences lorsque mon doigt coincé a changé de couleur et doublé de volume). Heureusement je m’en rends compte et j’arrive à contrôler mes angoisses (donc j’ai passé mon doigt sous l’eau froide et c’est tout). L’inconvénient de cette prise de conscience c’est que j’inhibe tellement bien les signaux de mon corps que lorsque j’ai vraiment quelque chose j’ai tendance à ne pas consulter de peur d’être encore en train de me monter la tête pour rien.

Je pense également que plus jeune j’ai développé une sorte de syndrome de « première de la classe ». Si on caricature on peut trouver deux types de premiers de classe : celui qui est intelligent, sympa, beau, bref parfait aux yeux des autres, et puis le petit à lunettes du premier rang qui exaspère tout le monde avec ses questions. Devinez où je me situe ? Avide de savoir, bibliovore, pas le temps de m’occuper de ce corps dont je ne maîtrise pas les changements.

A l’adolescence ça a un peu changé, j’ai essayé de faire des efforts. J’étais dans un constant besoin de séduire mais il y avait toujours une part de « sabotage » dans mes préparatifs. Si je soignais un aspect (disons la coiffure) alors j’en négligeais un autre (disons le style vestimentaire). Le résultat était désastreux, surtout pour mon amour-propre.
Et puis à cette époque je trouvais ma sœur cadette (nous avons 18 mois d’écart) beaucoup plus jolie que moi. Elle de son côté souffrait de la comparaison des profs sur nos niveaux scolaires. Cela a été tellement conflictuel d’ailleurs cette comparaison perpétuelle qu’au bout d’un moment je me suis interdit de rentrer en compétition avec elle dans certains domaines. Pas question de cesser de réfléchir (encore que mon parcours universitaire chaotique lui a permis de finir ses études avant moi pour un niveau équivalent), mais lui laisser le privilège de la séduction d’accord.
Je suis ensuite partie de la maison familiale, j’ai vécu ma vie d’étudiante, loin de ma sœur et des amis qui m’avaient « cataloguée » sans le vouloir. J’ai continué à privilégier le confort sur l’apparence mais j’ai rencontré des hommes qui m’ont aidée à me sentir mieux dans ma peau. 
Malgré cela je sens que toutes mes difficultés ne sont pas encore résolues. J’ai fait ces derniers temps un peu d’efforts sur l’habillement et les bijoux, mais très peu de maquillage ou de soins.

On en arrive donc au diagnostic : maladresse, mal-être corporel, ne prends pas le temps de se mettre en valeur et de s’occuper de son corps.

Photo : ♥KatB Photography♥

jeudi 17 mars 2011

Bilan et diagnostic : alimentation


En ce qui concerne l'alimentation on peut dire que je reviens de loin.
Autant mes repas étaient équilibrés tant que je vivais chez mes parents, autant étudiante, je mangeais un peu de tout et de n'importe quoi. Une de mes amies pourrait d’ailleurs vous raconter le jour où elle a déjeuné chez moi de semoule de couscous accompagnée de nuggets 1er prix réchauffés au four micro-onde...).

Voici où j’en suis actuellement :
  • pour le petit-déjeuner j’avale des biscuits dans le train et je bois une tasse de thé en arrivant au bureau,
  • mes repas de midi sont le plus souvent pris à l’extérieur : panini, plat du jour au restaurant ou plat à emporter chez le traiteur. Si je reste au bureau j’avale un plat préparé industriel réchauffé au four à micro-onde, puis un fruit en dessert.
  • je grignote très peu durant la journée mais je mange souvent quelques biscuits vers 17h30,
  • le soir j’arrive rarement chez moi avant 20h ou 21h. S’il est rentré mon conjoint est déjà devant la télé et on finit souvent par manger du pain et du fromage affalés sur le canapé,
  • je ne bois pas plus d’un café par jour et jamais de sodas. Par contre je ne bois tout simplement pas assez (disons environ 1L par jour quand je devrais boire plus du double).
Nous faisons nos courses alimentaires le dimanche matin à la superette du coin (ou plutôt devrais-je dire mon conjoint fait les courses pendant que je dors comme un loir) et nous essayons d’acheter des produits de qualité correcte (finis les premiers prix !).

Alors pourquoi cette situation ne me convient-elle pas ?
Pour des questions d’environnement tout d’abord. En effet les produits vendus à la superette sont souvent suremballés, pleins d’huile de palme, de pesticides, d’additifs. La viande provient de bêtes qui vivotent dans des espaces exigus et sont nourries à base de cocktails d’antibiotiques. Je suis pressée d’ailleurs de regarder le documentaire proposé par Arte : « Notre poison quotidien », pour me faire encore plus peur ! Quand aux plats des restaurants je ne suis souvent pas convaincue. Le traiteur proche de mon lieu de travail propose certes des plats qui me permettent de manger équilibré, mais la moitié d’entre eux contiennent des tomates ou des courgettes, même en plein hiver.
Mes habitudes alimentaires ne sont pas terribles non plus pour mon hygiène de vie : repas pris assise sur le canapé devant la télé, manque de fruits et légumes, pause trop courte le midi (30mn), aucun plaisir à être à table… Je suis très frustrée par tout cela même si heureusement je n’ai aucun problème de santé. Question poids je fais partie des chanceux qui ne gagnent ni ne perdent un kilo quoi qu’ils mangent, et je n’ai pas non plus de cholestérol.

Cette situation n’est pas nouvelle, ni la frustration qui en découle d’ailleurs mais jusqu’à maintenant je me suis toujours trouvé des excuses : il n’y a pas de magasin bio dans les environs, je suis trop fatiguée par les trajets (2h de train par jour), je n’ai pas envie de me « battre » pour imposer un repas pris à la table du salon plutôt que devant la télé, ma cuisine est trop petite…

Au final le diagnostic pourrait être celui-ci : je mange trop de plats industriels, boit trop peu et ne prend aucun plaisir à manger en raison de contraintes techniques (lieu du repas ou temps trop court). Peu d'aliments achetés sont bios et je ne prends pas le temps de cuisiner alors que j'aime ça.

Photo : Manuel W.

samedi 12 mars 2011

Premiers engagements


Parce que sans engagement et sans date butoir il est difficile pour moi d'avancer (et que c'est avant tout le rôle de ce blog), voici ce à quoi je m'engage devant vous :
- d'ici un mois, à raison d'un par semaine, avoir fait le diagnostic dans les 4 domaines définis dans le précédent billet,
- passer à la mise en oeuvre dans l'un des 4 domaines lors des vacances de Pâques, soit au plus tard dans deux mois,
- faire un bilan ici même tous les 3 mois.

Let's get it started !

Photo : MyTudut

mardi 8 mars 2011

Des étapes à suivre


Je suis plutôt quelqu'un de terre à terre, pragmatique, organisée. C'est à mon sens une bonne comme une mauvaise chose mais disons que pour le sujet qui me préoccupe aujourd'hui, à savoir provoquer des changements dans ma vie, je pense que l'aspect positif l'emporte sur le négatif.

J'aimerai donc progresser par étapes : d'abord faire un diagnostic, ensuite me fixer des objectifs à moyen et long terme, choisir des objectifs à court terme en fonction des moyens dont je dispose ou me donner les moyens nécessaires avant d'enfin passer à la mise en œuvre.

Il existe 4 domaines principaux dans lesquels je souhaite impulser des changements  : mon alimentation, ma représentation du corps, mon organisation dans la vie quotidienne et mon organisation dans la vie professionnelle.

Cela peut paraître ambitieux de vouloir tout changer en même temps mais je pense que ceci forme un tout cohérent et que les efforts effectués dans un domaine auront de toute façon des répercussions sur les autres. J'ai bon espoir aussi de trouver rapidement un sorte de fil conducteur à ces changements, peut-être que vos commentaires m'aideront à le mettre en relief !

Photo : Rob the moment

lundi 7 mars 2011

Tout commença par des lectures


Tout commence toujours comme ça avec moi.

Quand j'étais adolescente, j'aimais à me qualifier de bibliovore. Mais avec internet mes habitudes de lecture ont quelque peu évolué. Même s'il m'arrive encore plusieurs fois par an de ne pas décoller d'un bouquin avant de l'avoir fini, mon appétit de lecture est surtout nourri par les blogs, journaux en ligne et autres wikis.

La plupart du temps, comme avec les livres de mon adolescence, je me souviens à peine de ce que viens de lire. Je lis pour lire, pour voir les lettres, les mots, défiler devant mes yeux. Pour le plaisir instantané que cela me procure, mais mon champ de connaissance ne s'en trouve pas enrichi durablement.

Mais certaines lectures font résonner quelque chose en moi, ou devrais-je dire raisonner quelque chose en moi. C'est le cas du blog de Jean-Philippe : Révolution Personnelle, et du livre de Dominique Loreau "L'art de la Simplicité".
Cumulés avec une conscience de plus en plus aiguë de l'urgence écologique et une formation professionnelle qui a des relents de PNL et d'Analyse Transactionnelle, me voici prête à faire un pas supplémentaire.
Le pas du jour est donc la création de ce blog, sur lequel je souhaite décrire mon évolution, mes doutes. mes projets... Rien de nouveau sous le soleil, pas de quoi révolutionner la blogosphère, mais si cela pouvait être un moteur supplémentaire de mes propres changements, pourquoi pas.

Je ne sais pas encore quelle diffusion je vais donner à ce blog. Il sera public, c'est sûr. Mais je ne crois pas que j'en donnerai l'adresse à mes proches.

A suivre...

Photo : Shutterhacks