jeudi 24 mars 2011

Bilan et diagnostic : corporel


J’ai toujours été mal dans ma peau, plus ou moins selon les périodes : disons beaucoup dans mon enfance, encore plus lors de mon adolescence, et un peu moins maintenant que je suis adulte.

Attention, ce n’est pas que je me trouve spécialement laide mais disons que je ne mets pas vraiment mon potentiel physique en valeur. Mon corps m’encombre. Tout serait tellement plus simple si nous pouvions être des créatures éthérées : pas de corps à nourrir (quand je disais que tout était lié), à laver, à entretenir. Pas de corps douloureux, incontrôlable, désarticulé.

Maladresse est mon second prénom. Je passe mon temps à me cogner à droite à gauche, à me couper, me brûler… Je ne maîtrise pas mes mouvements, sauf si je me concentre vraiment. Mais comme je n’y prête pas attention les catastrophes se succèdent. 
Pour vous donner un aperçu j’ai réussi en 5 jours à me faire un énorme bleu sur le bras gauche avec la porte du garage, à me brûler deux doigts en versant de l’eau bouillante dans un verre, à me faire tomber un carton sur le pied et à me coincer un doigt en descendant du train avec mon vélo.

A côté de ça je suis peu hypocondriaque il faut l'avouer (je me voyais déjà avec une attelle et un passage aux urgences lorsque mon doigt coincé a changé de couleur et doublé de volume). Heureusement je m’en rends compte et j’arrive à contrôler mes angoisses (donc j’ai passé mon doigt sous l’eau froide et c’est tout). L’inconvénient de cette prise de conscience c’est que j’inhibe tellement bien les signaux de mon corps que lorsque j’ai vraiment quelque chose j’ai tendance à ne pas consulter de peur d’être encore en train de me monter la tête pour rien.

Je pense également que plus jeune j’ai développé une sorte de syndrome de « première de la classe ». Si on caricature on peut trouver deux types de premiers de classe : celui qui est intelligent, sympa, beau, bref parfait aux yeux des autres, et puis le petit à lunettes du premier rang qui exaspère tout le monde avec ses questions. Devinez où je me situe ? Avide de savoir, bibliovore, pas le temps de m’occuper de ce corps dont je ne maîtrise pas les changements.

A l’adolescence ça a un peu changé, j’ai essayé de faire des efforts. J’étais dans un constant besoin de séduire mais il y avait toujours une part de « sabotage » dans mes préparatifs. Si je soignais un aspect (disons la coiffure) alors j’en négligeais un autre (disons le style vestimentaire). Le résultat était désastreux, surtout pour mon amour-propre.
Et puis à cette époque je trouvais ma sœur cadette (nous avons 18 mois d’écart) beaucoup plus jolie que moi. Elle de son côté souffrait de la comparaison des profs sur nos niveaux scolaires. Cela a été tellement conflictuel d’ailleurs cette comparaison perpétuelle qu’au bout d’un moment je me suis interdit de rentrer en compétition avec elle dans certains domaines. Pas question de cesser de réfléchir (encore que mon parcours universitaire chaotique lui a permis de finir ses études avant moi pour un niveau équivalent), mais lui laisser le privilège de la séduction d’accord.
Je suis ensuite partie de la maison familiale, j’ai vécu ma vie d’étudiante, loin de ma sœur et des amis qui m’avaient « cataloguée » sans le vouloir. J’ai continué à privilégier le confort sur l’apparence mais j’ai rencontré des hommes qui m’ont aidée à me sentir mieux dans ma peau. 
Malgré cela je sens que toutes mes difficultés ne sont pas encore résolues. J’ai fait ces derniers temps un peu d’efforts sur l’habillement et les bijoux, mais très peu de maquillage ou de soins.

On en arrive donc au diagnostic : maladresse, mal-être corporel, ne prends pas le temps de se mettre en valeur et de s’occuper de son corps.

Photo : ♥KatB Photography♥

jeudi 17 mars 2011

Bilan et diagnostic : alimentation


En ce qui concerne l'alimentation on peut dire que je reviens de loin.
Autant mes repas étaient équilibrés tant que je vivais chez mes parents, autant étudiante, je mangeais un peu de tout et de n'importe quoi. Une de mes amies pourrait d’ailleurs vous raconter le jour où elle a déjeuné chez moi de semoule de couscous accompagnée de nuggets 1er prix réchauffés au four micro-onde...).

Voici où j’en suis actuellement :
  • pour le petit-déjeuner j’avale des biscuits dans le train et je bois une tasse de thé en arrivant au bureau,
  • mes repas de midi sont le plus souvent pris à l’extérieur : panini, plat du jour au restaurant ou plat à emporter chez le traiteur. Si je reste au bureau j’avale un plat préparé industriel réchauffé au four à micro-onde, puis un fruit en dessert.
  • je grignote très peu durant la journée mais je mange souvent quelques biscuits vers 17h30,
  • le soir j’arrive rarement chez moi avant 20h ou 21h. S’il est rentré mon conjoint est déjà devant la télé et on finit souvent par manger du pain et du fromage affalés sur le canapé,
  • je ne bois pas plus d’un café par jour et jamais de sodas. Par contre je ne bois tout simplement pas assez (disons environ 1L par jour quand je devrais boire plus du double).
Nous faisons nos courses alimentaires le dimanche matin à la superette du coin (ou plutôt devrais-je dire mon conjoint fait les courses pendant que je dors comme un loir) et nous essayons d’acheter des produits de qualité correcte (finis les premiers prix !).

Alors pourquoi cette situation ne me convient-elle pas ?
Pour des questions d’environnement tout d’abord. En effet les produits vendus à la superette sont souvent suremballés, pleins d’huile de palme, de pesticides, d’additifs. La viande provient de bêtes qui vivotent dans des espaces exigus et sont nourries à base de cocktails d’antibiotiques. Je suis pressée d’ailleurs de regarder le documentaire proposé par Arte : « Notre poison quotidien », pour me faire encore plus peur ! Quand aux plats des restaurants je ne suis souvent pas convaincue. Le traiteur proche de mon lieu de travail propose certes des plats qui me permettent de manger équilibré, mais la moitié d’entre eux contiennent des tomates ou des courgettes, même en plein hiver.
Mes habitudes alimentaires ne sont pas terribles non plus pour mon hygiène de vie : repas pris assise sur le canapé devant la télé, manque de fruits et légumes, pause trop courte le midi (30mn), aucun plaisir à être à table… Je suis très frustrée par tout cela même si heureusement je n’ai aucun problème de santé. Question poids je fais partie des chanceux qui ne gagnent ni ne perdent un kilo quoi qu’ils mangent, et je n’ai pas non plus de cholestérol.

Cette situation n’est pas nouvelle, ni la frustration qui en découle d’ailleurs mais jusqu’à maintenant je me suis toujours trouvé des excuses : il n’y a pas de magasin bio dans les environs, je suis trop fatiguée par les trajets (2h de train par jour), je n’ai pas envie de me « battre » pour imposer un repas pris à la table du salon plutôt que devant la télé, ma cuisine est trop petite…

Au final le diagnostic pourrait être celui-ci : je mange trop de plats industriels, boit trop peu et ne prend aucun plaisir à manger en raison de contraintes techniques (lieu du repas ou temps trop court). Peu d'aliments achetés sont bios et je ne prends pas le temps de cuisiner alors que j'aime ça.

Photo : Manuel W.

samedi 12 mars 2011

Premiers engagements


Parce que sans engagement et sans date butoir il est difficile pour moi d'avancer (et que c'est avant tout le rôle de ce blog), voici ce à quoi je m'engage devant vous :
- d'ici un mois, à raison d'un par semaine, avoir fait le diagnostic dans les 4 domaines définis dans le précédent billet,
- passer à la mise en oeuvre dans l'un des 4 domaines lors des vacances de Pâques, soit au plus tard dans deux mois,
- faire un bilan ici même tous les 3 mois.

Let's get it started !

Photo : MyTudut

mardi 8 mars 2011

Des étapes à suivre


Je suis plutôt quelqu'un de terre à terre, pragmatique, organisée. C'est à mon sens une bonne comme une mauvaise chose mais disons que pour le sujet qui me préoccupe aujourd'hui, à savoir provoquer des changements dans ma vie, je pense que l'aspect positif l'emporte sur le négatif.

J'aimerai donc progresser par étapes : d'abord faire un diagnostic, ensuite me fixer des objectifs à moyen et long terme, choisir des objectifs à court terme en fonction des moyens dont je dispose ou me donner les moyens nécessaires avant d'enfin passer à la mise en œuvre.

Il existe 4 domaines principaux dans lesquels je souhaite impulser des changements  : mon alimentation, ma représentation du corps, mon organisation dans la vie quotidienne et mon organisation dans la vie professionnelle.

Cela peut paraître ambitieux de vouloir tout changer en même temps mais je pense que ceci forme un tout cohérent et que les efforts effectués dans un domaine auront de toute façon des répercussions sur les autres. J'ai bon espoir aussi de trouver rapidement un sorte de fil conducteur à ces changements, peut-être que vos commentaires m'aideront à le mettre en relief !

Photo : Rob the moment

lundi 7 mars 2011

Tout commença par des lectures


Tout commence toujours comme ça avec moi.

Quand j'étais adolescente, j'aimais à me qualifier de bibliovore. Mais avec internet mes habitudes de lecture ont quelque peu évolué. Même s'il m'arrive encore plusieurs fois par an de ne pas décoller d'un bouquin avant de l'avoir fini, mon appétit de lecture est surtout nourri par les blogs, journaux en ligne et autres wikis.

La plupart du temps, comme avec les livres de mon adolescence, je me souviens à peine de ce que viens de lire. Je lis pour lire, pour voir les lettres, les mots, défiler devant mes yeux. Pour le plaisir instantané que cela me procure, mais mon champ de connaissance ne s'en trouve pas enrichi durablement.

Mais certaines lectures font résonner quelque chose en moi, ou devrais-je dire raisonner quelque chose en moi. C'est le cas du blog de Jean-Philippe : Révolution Personnelle, et du livre de Dominique Loreau "L'art de la Simplicité".
Cumulés avec une conscience de plus en plus aiguë de l'urgence écologique et une formation professionnelle qui a des relents de PNL et d'Analyse Transactionnelle, me voici prête à faire un pas supplémentaire.
Le pas du jour est donc la création de ce blog, sur lequel je souhaite décrire mon évolution, mes doutes. mes projets... Rien de nouveau sous le soleil, pas de quoi révolutionner la blogosphère, mais si cela pouvait être un moteur supplémentaire de mes propres changements, pourquoi pas.

Je ne sais pas encore quelle diffusion je vais donner à ce blog. Il sera public, c'est sûr. Mais je ne crois pas que j'en donnerai l'adresse à mes proches.

A suivre...

Photo : Shutterhacks