lundi 4 avril 2011

Bilan et diagnostic : organisation dans la vie quotidienne

Photo : Esther Hyejin Chung
 
Comme je l’ai déjà évoqué dans l’un des précédents billets mes journées sont actuellement rythmées par les trajets en train : 1h le matin, 1h le soir. Si bien que si je reçois mon premier patient à 9h je dois partir de chez moi à 7h, et que lorsque je finis à 18h je ne retrouve pas mes pénates avant 20h.
Les trajets ne sont pas pénibles en eux-mêmes puisque je trouve facilement à m’occuper mais ils créent comme une sorte de faille temporelle. 
Ces derniers temps je ne voyais pas le jour, arrivant et repartant du bureau la nuit. Et comme je suis quelqu’un de très sensible à la lumière, je n’avais vraiment envie de rien faire en arrivant chez moi 3h après le coucher su soleil.

Alors c’est certainement une excuse que je me trouve mais du coup le soir je ressemble à un chat : blottie sur le canapé sans me lever jusqu’au moment d’aller me coucher, avalant le repas que mon conjoint veut bien me préparer, sans volonté aucune devant la grande avaleuse d’âmes, j’ai nommé ma pire ennemie : la télévision.

Avec le printemps et le retour du soleil je n’aurais plus d’excuse bidon pour squatter le canapé, et j’ai bon espoir que la relocalisation de mon cabinet à 5 minutes de chez moi m’ouvrira de nouvelles perspectives à partir de fin juillet.
En attendant les factures patientent sur le bord de la table du salon, la vaisselle attend dans l’évier, le linge sale déborde de son panier et certains de mes amis attendent désespérément des réponses à leurs mails…

Voici donc le diagnostic : apathie chronique en soirée, addiction télévisuelle... et se trouve des excuses pour ne pas bouger.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire